Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Une aristocratie financière internationale favorisée par des élus de gauche et de droite

marc-chesney-de-la-grande-guerre-a-la-crise-permanente« Les marchés financiers et les grandes banques ont atteint une taille, une complexité et un degré d’opacité particulièrement inquiétants, qui leur permet d’accroître encore plus leur pouvoir. » C’est le vice­-directeur du département Banque et finance de l’Université de Zurich, auparavant professeur de finance à HEC Paris qui le dit.
Dans son ouvrage-­manifeste « De la grande Guerre à la crise permanente, La montée en puissance de l’aristocratie financière et l’échec de la démocratie », qui paraît cette semaine, Marc Chesney déclare que la crise financière de 2007 n’est toujours pas terminée. Il expose les causes à l’origine de cette situation et dénonce le rôle accru de la financiarisation de l’économie et la montée en puissance de l’aristocratie financière.

« Au niveau international, les dirigeants élus, qu’ils soient de gauche ou de droite, n’appliquent le plus souvent qu’une seule et même politique économique, celle qui répond aux intérêts de l’aristocratie financière, et qui ne fait qu’accentuer la crise et assombrir les perspectives d’avenir : il est paradoxal qu’une petite minorité de la population mondiale soit en situation d’imposer sa volonté à l’ensemble de la société » accuse l’auteur. En appelant à une moralisation de la finance, Marc Chesney dénonce certains états de fait, comme le renflouement des grandes banques par le contribuable, les bonus astronomiques perçus par leurs directeurs. Il propose aussi des solutions simples et concrètes, comme l’introduction d’une taxe sur toutes les transactions électroniques, qui permettrait de fortement réduire les impôts actuels, ou la mise en place d’un processus de certification des produits financiers, pour assainir les marchés afin d’investir et financer la création d’emplois. Une démarche nécessaire, selon l’auteur, car pour lui, « aujourd’hui, c’est au nom de la satisfaction de marchés financiers, qui par nature demeurent insatisfaits, que les générations actuelles souffrent », et notamment du chômage.

Un succès en Suisse alémanique

Paru en allemand en 2014, l’ouvrage a déjà rencontré un franc succès. Qualifié de « véritable polar financier » par Helmut Hubacher, dans la Schweizer Illustrierte, il est présenté comme une lecture incontournable par la NZZ am Sonntag : « Voici quelques propositions libérales, invitant les acteurs de la finance-casino à revenir sur le chemin de la vertu (…). Dans ce petit livre, Chesney a condensé sa pensée fondamentale de manière si compréhensible qu’on peut le lire sans connaissance préalable (…). Un livre que tous les politiciens démocratiquement élus devraient considérer comme une lecture obligatoire ».

L’auteur
Marc Chesney est professeur à l’Université de Zurich après l’avoir été à HEC Paris, où il a aussi été doyen associé. Depuis de nombreuses années il développe une analyse critique du secteur financier. Marc Chesney est membre de Finance Watch (www.finance-watch.org) et de Contrepoint.

Jean-Paul Betbeze dit “Attention : risque de krach obligataire devant !”

JP_Betbeze“7 mai 2015 : la France emprunte à 10 ans à 0,83 %, 6 mai à 0,84 %, 4 mai à 0,65 %. Pas de quoi s’affoler, me direz-vous ! Sauf qu’elle empruntait à 0,26 % le 20 avril 2015. Faut-il alors s’inquiéter d’une hausse d’un demi-pourcent, 0,57 % pour être précis ? Sauf s’il s’agit en fait d’une hausse de 220 % en quinze jours. Sauf que nous revoilà au 11 décembre 2014. Sauf que nous avons perdu 5 mois de baisse en 15 jours. Comment comprendre ce retournement si fort et si violent ? Faut-il s’en inquiéter ?

taux sur dette

Oui, il faut s’en inquiéter. Il faut accélérer les réformes pour soutenir la croissance. Même si la hausse ne se poursuit pas à ce rythme, grâce pour une bonne part à la BCE, un signal a été donné par les marchés : les taux ont trop baissé, dans une valse à 4 temps.

  1. Au début, les taux d’intérêt baissent « normalement ». L’économie va mal. L’épargne est abondante et inquiète. Elle ne veut pas prendre de risque et va vers les meilleures signatures d’Etats et d’entreprises. Beaucoup d’épargne et pas de risque : sir, les taux baissent !
  2. Cette baisse « normale » ne suffit même pas à enclencher la reprise. Les banques centrales américaine, anglaise, japonaise baissent alors leurs taux courts à zéro, puis interviennent sur les taux longs. Chose exceptionnelle, elles achètent des bons du trésor. Tous les taux baissent alors. La situation s’améliore, mais très lentement.
  3. Devant la fragilité de cette situation, Ben Bernanke et Janet Yellen jouent les prolongations pour monter les taux courts. Leur crainte : une forte remontée des taux longs, un krach qui ferait plonger la bourse et replonger l’économie. Nous en sommes toujours là : dans ces fragilités et ces prolongations. L’économie américaine croît à 2,3 %, le taux de chômage est à 5,4 %, mais l’inflation est à zéro ! Ce miracle, ou plutôt cette anomalie, s’explique un peu par le dollar fort et le pétrole bas, surtout par des salaires en faible hausse. Les qualifications moyennes sont sous pression devant ce monde plus exigeant des big data et des réseaux, les chômeurs de longue durée quittent le marché du travail. Pour avancer plus, il faut que les profits montent encore pour former plus et mieux.
  4. Les taux se mettent à « trop baisser » avec l’entrée en lice de la Banque centrale européenne. C’est inévitable : elle vient juste d’avoir le feu vert légal et doit agir vite et fort pour empêcher la déflation et faire repartir la machine. Elle se met alors à acheter les bons du trésor de la zone euro. 60 milliards d’euros par mois, c’est beaucoup, d’autant plus que ceci ne concerne que les bons disponibles à la vente ! Donc ce ne sont ni ceux des fonds souverains (qui entendent garder leurs positions) ni ceux des banques et des assurances (qui doivent les conserver pour raison réglementaire). Voilà donc un marché offreur réduit de moitié, donc des taux qui baissent très fort et très vite devant la puissance d’achat de la BCE. Les Etats adorent cette situation. Ils se bousculent pour obtenir cette épargne qui les paye pour leur prêter. Jusqu’au moment où « trop peu c’est trop peu » ! Un placement allemand ne se passe pas bien. Les marchés se réveillent. Ils se disent que les hausses de taux courts viendront bientôt aux Etats-Unis. En attendant, ils peuvent y investir à long terme à 2%. Et voilà qu’on apprend que les nouvelles économiques européennes sont meilleures ! La volte-face est immédiate.

Comment vivre cette période où les taux remontent ? D’abord, tandis que les Etats-Unis temporisent pour monter leurs taux courts, il nous faut demander à la BCE d’aller plus directement en besogne. Plus directement, c’est acheter des obligations d’entreprises pour faire baisser plus vite les taux dans les entreprises, autrement dit faire monter plus vite les profits. Il s’agit de se renforcer avant la hausse qui viendra des Etats-Unis.
Surtout, les Etats, France en premier, doivent comprendre que le temps béni des « économies budgétaires par la baisse des taux » est fini. Il faut entrer dans le dur des réformes, réduire la dépense publique en modernisant et simplifiant les structures, augmenter la rentabilité des entreprises pour leur permettre d’investir en équipements et en capital humain. La Grèce n’explique ni n’excuse tout. Le krach obligataire qui nous fait si peur aura lieu si on ne comprend pas ce qui se passe et pire – si on n’agit pas.”

Betbeze Conseil

 

Direction des Achats : l’ère de la réduction des coûts comme principal objectif est révolue

Dans un monde de plus en plus marqué par l’hyper concurrence, les directeurs achats jouent plus que jamais un rôle clé dans la compétitivité de l’entreprise. Deloitte publie la 4e édition de son étude annuelle mondiale auprès des Directions Achats (DA), conduite en collaboration avec Odgers Berndtson. L’enquête, effectuée sur un panel de 239 Directeurs Achats et Directeurs Généraux de 25 pays du monde entier, met en lumière les priorités de la profession pour les mois à venir.

  • Management : Près de 50% des Directeurs Achats participent à la croissance de l’entreprise, notamment grâce à leur participation dans les opérations de fusions et acquisitions, de développement de nouveaux produits en recherchant notamment des innovations auprès des fournisseurs
  • Talents : 57% des Directeurs Achats estiment que les compétences des acheteurs doivent être renforcées pour mener à bien la stratégie d’achat définie
  • Risques : 77% des Directeurs Achats ont mis en place des programmes de gestion des risques fournisseurs avec des méthodes de pré-qualification, d’évaluation de performance, de suivi de la dépendance économique et de développement fournisseurs
  • Technologie : 65% des Directeurs Achats investissent dans des solutions Achats de plus en plus collaboratives en interne et avec les fournisseurs (portails fournisseurs).

« Si la réduction des coûts reste stratégique, elle n’est plus l’unique objectif; la participation à la croissance de l’entreprise, la gestion de la conformité, le recrutement de nouveaux talents, la reconfiguration des relations fournisseurs et la gestion des risques sont des chantiers tout aussi importants. », commente Magali Testard, Associée Responsable Conseil en Achats et Supply Chain chez Deloitte.

Un engagement de plus en plus fort dans la chaîne de valeur

La contribution des directeurs achats (DA) à la stratégie de l’entreprise progresse d’année en année, ils interviennent dorénavant à de multiples niveaux de la chaine de valeur. La collaboration entre les DA et les autres directions de l’entreprise s’est aussi renforcée : 97% des DA déclarent travailler activement avec le Directeur Financier, le Directeur Général (92%) ainsi qu’avec les Directeurs de l’Information et d’Exploitation (73%). Le DA travaille désormais à la croissance de l’entreprise, en s’impliquant dans les opérations de croissance externe, de M&A, mais aussi dans le processus d’innovation et le développement produit. Ainsi, les Directions Achats vont devoir changer leur façon d’opérer, différencier les activités qui relèvent du stratégique, du tactique, du transactionnel, et s’orienter vers des réflexions d’externalisation d’activités « non-core » comme la gestion des commandes fournisseurs (Purchase-To-Pay), des achats de classe C, voire certaines catégories d’achats généraux.

Le suivi et le développement des fournisseurs pour anticiper et gérer les risques

La perception du risque est en forte hausse. Environ 25% des directeurs interrogés se sentent concernés par les risques géopolitiques (7% en 2013). En Europe, le marché plus incertain et volatile en fait une question plus prégnante qu’aux Etats-Unis. Parallèlement, leur appétit pour le risque est plus fort, entretenu par de forts objectifs de croissance.

Concernant la gestion des risques, la première démarche des DA se situe au niveau des risques matière, d’approvisionnement et de dépendance économique.

La reconfiguration des relations avec les fournisseurs et le renforcement du maillage de tout l’écosystème s’imposent pour faire face à ses risques. On voit ainsi apparaître des programmes de développement fournisseurs et d’open innovation, instaurant alors une relation plus forte, dépassant la simple collaboration commerciale.

Un recours nécessaire à la technologie

Le modèle opératoire des achats doit changer, une évolution qui passera par plus de technologies et le développement d’espace de collaboration avec à la fois les prescripteurs et les fournisseurs.

Les DA souhaitent investir dans la technologie, mais sont souvent retenus par les défis de l’intégration. Près des deux tiers des Directions Achat investissent dans des portails de fournisseurs, alors que 17% travaillent avec des partenaires pour offrir des outils de collaboration. D’autre part, seules 6% des Directions Achat disent s’intéresser aux réseaux sociaux.

Une nouvelle approche de l’acquisition de technologie est nécessaire afin de permettre au service achats de maitriser son ampleur et sa complexité et obtenir une plus grande valeur dans les prestations d’achats.

La course aux talents, un enjeu de premier plan

Enfin, 57% des Directeurs Achats estiment que les compétences des acheteurs doivent être renforcées pour mener à bien la stratégie d’achat définie, notamment les soft skills comme le leadership, la capacité à influencer, la communication ou encore la construction de relations.

Enfin, les Directeurs Achats souhaitent  renforcer les compétences de sourcing de l’innovation par un pool de talents dédiés.

 « L’acheteur aujourd’hui doit avoir un esprit de start-up, d’entrepreneur, capable de fédérer, et devenir un véritable partenaire privilégié des autres directions. », conclut Magali Testard, Associée Conseil responsable Achats et supply chain chez Deloitte.

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INFLUENTIA, la référence des stratégies d’influence

Les organisations, qu’elles soient politiques ou économiques, évoluent au sein d’un environnement de plus en plus instable et complexe. Quelles armes, outils et méthodes utilisent-elles pour maintenir leur position, influer sur les marchés et façonner l’opinion ? Comment orientent-elles les comportements des élus, des citoyens et des consommateurs ? Comment imposent-elles des idées et des convictions ?

Commander le livre Influentia

INFLUENTIA est le premier ouvrage entièrement dédié au décryptage des stratégies d’influence (relations publiques, lobbying, publicité, gestion de crise, communication politique, etc.). Au-delà des questions techniques, il s’intéresse également aux problématiques éthiques que soulève l’omniprésence des professionnels de l’influence dans notre société ultra médiatisée.

Pour traiter le sujet et lever le voile sur cet aspect souvent méconnu de la mondialisation, pas moins de 22 co-auteurs (C. ALLOING,N. ARPAGIAN,L. BERNARD, G. BIASINI, S, BILLIET, P. BLANCHARD, E. BLOCH, C. BRISQUET, D. BRUTÉ de REMUR, F, CHAIX, L. CROCQ, G. DUPONT-TINGAUD, J-R. FAYOL, P. JUNGHANS, S. LIGNERON, T. du MANOIR de JUAYE, C. MARCON, F. PINOT de VILLECHENON, T. RENARD, B. VRAIE) sont réunis sous la direction de Ludovic FRANÇOIS (professeur affilié à HEC Paris) et Romain ZERBIB (enseignant-chercheur au sein du groupe IGS, rédacteur en chef de la Revue de Management et de Stratégie).

INFLUENTIA réunit en outre 10 des plus grands experts mondiaux sur le sujet : John ARQUILLA (chercheur à La RAND Corporation, ex-conseiller de Donald Rumsfeld, inventeur des concepts de “cyberwar” et de “netwar”), Stéphane FOUKS (vice-président de HAVAS), Richard d’AVENI (professeur à la Tuck School of Business, expert mondial en stratégie, auteur d’Hypercompetition), Noam CHOMSKY (professeur au MIT, plus grand intellectuel contemporain d’après le New York Times), Charles FOMBRUN (professeur émérite de la New York Stern University, fondateur et directeur du Reputation Institute), Edward FREEMAN (professeur à la Darden School of Business, inventeur de la “théorie des parties prenantes”), Henry MINTZBERG (professeur à l’université McGill, théoricien en management mondialement reconnu), Jacques SEGUELA (publicitaire et conseiller politique),Claude BÉBÉAR (Président d’Honneur d’AXA, président et fondateur de l’Institut Montaigne), Joseph NYE (professeur à Harvard, inventeur des concepts de “soft power”, de “hard power” et de “smart power”, président du groupe Nord-Américain au sein de la Commission Trilatérale).

Influentia – 432 pages – 27,30 €
A paraître le 30 avril 2015 aux Editions Lavauzelle

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Décès de Jacques Arlotto

Nous reprenons ici un texte diffusé par l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation.

Jacques Arlotto« Le CA et les membres de l’AEI ont appris le décès de Jacques Arlotto dans une très forte émotion et une très grande tristesse après une maladie. Son ami Jean-Claude Pacitto a bien voulu nous rédiger un témoignage ci-dessous pour notre communauté.

Jacques est décédé dans sa 51ème année. Jacques était membre du conseil d’administration de l’AEI et président du comité d’organisation de notre prochain congrès le 21 mai 2015 à Nantes. Professeur associé d’Audencia, il était membre du conseil d’administration de l’incubateur Incuballiance et président du réseau IES d’incubateurs de l’enseignement supérieur.

Jacques sera inhumé dans le caveau familial du cimetière marin de Bonifacio le  mercredi 15 avril 2015 à 15h30. Une cérémonie en son honneur se tiendra mardi 14 avril 2015 à 10h, à la chambre mortuaire de l’hôpital Saint Antoine à Paris. »

IN MEMORIAM

Jacques Arlotto nous a quittés. Il aura lutté jusqu’au bout avec une énergie et une détermination peu communes. A aucun moment il n’a baissé les bras. Son dynamisme, sa volonté farouche étaient incroyables. Durant cette terrible épreuve, Jacques est toujours resté le même. Toujours souriant, généreux, mettant les valeurs de l’amitié, de la famille et du partage par-dessus tout.

Jacques était un passionné. Nous nous souviendrons tous de son investissement dans l’accompagnement des entreprises, de ses prises de parole où l’on sentait quelqu’un de véritablement missionné. Car Jacques ne faisait pas les choses à moitié. Sportif accompli il avait le goût des défis et nous détonions quelque peu à ce niveau et mon côté casanier l’amusait.

Jacques s’est beaucoup investi pour l’Académie et Jean-Pierre peut témoigner qu’à ce niveau il ne ménageait pas sa peine. Sa générosité on la retrouvait dans tous les compartiments de sa vie.

C’était mon ami, notre amour commun pour la Méditerranée et pour son histoire, notre attachement aux traditions léguées par plus de 2000 ans d’histoire nous liaient d’une manière profonde.

C’est grâce à Jacques que j’ai découvert en profondeur la Corse, cette terre de Corse qu’il chérissait tant. Que de sublimes moments avons-nous passés à nous balader dans les montagnes!

Derrière le sportif intrépide se cachait aussi une âme sensible. Jacques n’aimait pas le conflit et aimait voir autour de lui les gens heureux. Même au plus mal il continuait à sourire. Lors des dernières visites que nous lui fîmes avec Philippe, il trouvait encore la force de rigoler.

Giacumu mon ami, nous ne t’oublierons jamais.

Le géomarketing : une discipline qui ne connaît pas la crise

Ouverture des candidatures en Master Géomarketing à l’Institut d’Administration des Entreprises de l’Université Paris-Est

Les candidatures en master géomarketing pour l’année 2015-2016 à l’IAE Gustave Eiffel viennent d’être ouvertes. Pour rappel, le géomarketing associant géographie et marketing est la discipline qui analyse la nature et le comportement des acteurs économiques dans l’espace. Utilisant souvent la cartographie (géomatique), ses problématiques sont par exemple : l’optimisation de l’implantation des services (réseaux de points de vente, agences, transports,…), l’analyse des zones de chalandise, la détection d’opportunités de création d’activités, la segmentation spatiale et marketing des territoires, l’optimisation de la promotion publicitaire, l’adaptation des produits et des services en fonction des pays et cultures, la fixation des prix selon les zones, les représentations cartographiques des zones de clientèle, l’organisation des réseaux de transports publics… Compte tenu de la concurrence et d’un développement qui passe par l’extension territoriale, les entreprises sont très friandes de spécialistes en marketing spatial assez rares sur le marché.

Le master Géomarketing de l’Université Paris-Est Créteil (ex Université Paris 12) existe depuis 15 ans et a formé près de 400 anciens élèves. Cette formation de deux ans en apprentissage est un partenariat entre l’IAE Gustave Eiffel et le département de géographie de la Faculté des Langues, Lettres et Sciences Humaines de l’UPEC. L’étudiant alterne donc sa semaine entre entreprise et université (3,5 jours en entreprise & 1,5 jour à l’université / semaine pour les masters 1 ; 4 jours en entreprise et 1 jour à l’université / semaine pour les masters 2). Le taux d’insertion professionnelle à sa sortie est de 100% après 6 mois et 58% des étudiants obtiennent une promesse d’embauche avant même d’être diplômés. Le salaire moyen des nouveaux diplômés est de 33 000 euros bruts/an et le master a été classé dans les 10 formations en France les plus en vue par le magazine Challenge en 2014. Une centaine d’entreprises est partenaire dont Orange, EdF, Altran, Axa, Mac Donald France, Territoires & Marketing, IRI France, Air France,…

Les étudiants du master sont pour la plupart issus d’une licence ou d’un master 1 en sciences de gestion, marketing, géographie, économie, géomatique, mathématiques appliquées ou encore informatique selon qu’ils postulent en master 2 ou en master 2. Les cours en master concernent le marketing spatial, la cartographie, l’analyse des données géographiques, le management, les méthodes d’analyse de zone de chalandise et de choix de localisation des points de vente,…

Lien vers le master 1 : http://www.iae-eiffel.fr/fr/formations/master-1ere-annee/master-1-geomarketing

Lien vers le master 2 : http://www.iae-eiffel.fr/fr/formations/master-2nde-annee/master-2-geomarketing-et-strategies-territoriales-des-entreprises-et-de

Lien pour candidater : http://www.iae-eiffel.fr/inscription

1re session Avril 2015
date limite envoi dossier : 24/04/2015
mise en ligne admissibilités : 29/04/2015
date oraux d’admission : 4-8/05/2015
mise en ligne résultats : 12/05/2015

2e session Mai 2015 (sous réserve des places disponibles)
date limite envoi dossier : 06/06/2015
mise en ligne admissibilités : 11/06/2015
date oraux d’admission : 15-19/06/2015
mise en ligne résultats : 23/06/2015

Responsable du master géomarketing :
Professeur Jérôme Baray
Jerome-baray@orange.fr

master geomarketing iae gustave eiffel

Les fondations actionnaires : première étude européenne

L’étude* réalisée par Prophil, en collaboration avec Delsol Avocats et la Chaire Philanthropie de l’ESSEC, et avec le soutien de Mazars, propose le premier tour d’horizon européen (France, Danemark, Suisse et Allemagne en priorité) des fondations actionnaires, un mode de gouvernance à double vocation économique et philanthropique, qui devrait inspirer la France.

Qui sait que Bosch ou Bertelsmann (Allemagne), Rolex (Suisse), Ikea (Suède), Carlsberg (Danemark), ou Pierre Fabre (France) appartiennent à… des fondations ? Elles sont plus de 500 en Allemagne, 1000 en Norvège, 1300 au Danemark, ces entreprises dont les fondateurs ont fait le choix de transmettre tout ou partie du capital et des droits de vote, à des fondations.

Elles ont trouvé deux intérêts majeurs à choisir ce mode de gouvernance. Une raison patrimoniale : la fondation actionnaire protège le capital de l’entreprise qu’elle détient. Celui-ci lui a été transmis de façon irrévocable et inaliénable. La fondation inscrit par définition l’entreprise dans le long terme, grâce à un actionnariat stable qui la protège des OPA hostiles. L’autre raison est philanthropique : la valeur créée par l’entreprise concourt directement à financer, via les dividendes perçus, des actions d’intérêt général.

Plus qu’un outil de protection et de transmission, la fondation actionnaire est aussi une nouvelle expression de la liberté d’entreprendre au service du bien commun. Selon les pays, la double responsabilité philanthropique et de gestion de l’entreprise par la fondation est plus ou moins assumée. Quand elle l’est pleinement, les fondations actionnaires sont florissantes. Au Danemark par exemple, 20% des plus grandes entreprises appartiennent à des fondations, elles représentent 10% de la richesse nationale, 1/5e de l’emploi privé et leurs dons 0,5 % du PIB. Et la performance des entreprises ainsi contrôlées est supérieure à celles des entreprises classiques.

Malgré ce caractère doublement vertueux, ce modèle est, en France, largement méconnu. Les Laboratoires Pierre Fabre et le groupe de presse La Montagne font figures d’exceptions. A l’heure où 700 000 entreprises familiales devraient être transmises dans prochaines années et l’Etat Providence s’essouffle, le modèle des fondations actionnaires est indéniablement à découvrir.

Cette première étude européenne a pour ambition de révéler à tous, dirigeants et chefs d’entreprise, pouvoirs publics, acteurs de la transmission d’entreprises, chercheurs et étudiants, ce modèle économique innovant, qui articule de façon indissociable investissement et don, responsabilité et altruisme, capitalisme et philanthropie.

* Pour plus d’informations et pour  commander l’étude : http://www.fondations-actionnaires.eu (90 € TTC, hors frais de port)

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Le guide du commerce de centre-ville

Le centre-ville est un enjeu pour de nombreux élus. Il faut le développer, y maintenir une dynamique ou encore le revitaliser. C’est souvent l’association harmonieuse de commerces, de logements et de services qui garantit l’attractivité d’un centre-ville.
L’enjeu est d’autant plus fort que les commerçants de centres villes doivent faire face à la révolution numérique et aux nouveaux parcours d’achats des consommateurs. Volatiles et exigeants, ils utilisent toutes les formes de commerces qui s’offrent à eux : les centres commerciaux comme les marchés, le drive comme l’épicier du coin de la rue. Mais comme le dit Gérard Atlan, président du Conseil du commerce de France « ils restent tous très attachés à leurs commerces de proximité, aux commerçants qu’ils connaissent et qui les reconnaissent. »
Pour un maire, maintenir une offre commerciale en centre-ville, c’est maintenir le lien social et l’attractivité de sa commune.
A la demande de nombreux élus, le Conseil du Commerce de France a rédigé un guide très pratique truffé d’initiatives glanées dans de nombreuses villes. Il vise à offrir aux maires les moyens de mener des actions efficaces en faveur du commerce de centre-ville, avec trois objectifs : évaluer l’offre commerciale de sa ville, faire du commerce un moteur d’activité et garantir un dialogue constructif entre la mairie, ses commerçants et les CCI.
« Ce guide a vocation à s’adapter à tout type de situation, quelle que soit la taille, les caractéristiques ou les ambitions de la ville concernée » annonce Bernard Morvan, président de la Fédération nationale de l’habillement qui a conduit les travaux au sein du CdCF.
François Baroin, président de l’Association des maires de France, préface et soutient ce guide : « les retours d’expériences, positifs, conduites par des villes et présentées dans cet ouvrage, intéresseront autant les commerçants que les élus ».

Guide du Commerce de Centre ville en Pdf.

guide du commerce de centre ville

Intelligence économique et éthique : paradoxe ?

Vendredi 20 mars 2015, la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants (FNCD) a tenu ses 7es Assises Nationales au Palais du Luxembourg. Brigitte DUMONT (Directrice de la RSE du groupe Orange, Vice-présidente de l’ANDRH), Franck DECLOQUEMENT (professeur et conférencier Expert à l’IRIS), Philippe DETRIE (Président-fondateur de la Maison du Management) et Emmanuel TONIUTTI (Président de l’international Ethics Consulting Group, professeur de leadership à HEC Paris, coach d’équipes dirigeantes), experts reconnus, ont passionné la nombreuse assistance autour du thème « Intelligence économique et éthique ».

Stratégies d’influence et sécurité économique

En plus d’exploiter des données stratégiques, l’intelligence économique englobe les stratégies d’influence et de protection de l’information.

Dans ce contexte, Franck DECLOQUEMENT a évoqué les conséquences qui pourraient être liées à la signature du traité transatlantique (guerre des normes, intérêts plus particuliers des Etats-Unis pour certains domaines – agriculture et numérique notamment – mais aussi obtenir la docilité de l’Europe dans la perspective du « containment » de la Chine…). Par ailleurs, l’expert a souligné l’importance de la sécurisation des données face aux risques humains volontaires et involontaires.

Intelligence économique : responsabilité des décideurs

La performance des entreprises est directement corrélée à la participation des salariés à la gouvernance. C’est pourquoi les experts insistent sur les notions d’échange, de partage et d’accompagnement amenant à des relations de confiance entre les différents acteurs. Selon Philippe DETRIE : « le management est l’art de créer le contexte optimal pour mettre en oeuvre une stratégie ». La FNCD place le management et l’humain au coeur de ces nouveaux enjeux.

Ethique, confiance et exemplarité en entreprise

Brigitte DUMONT, par des exemples précis, a su mieux faire comprendre les enjeux de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Pour 1 français sur 2 la RSE est source de performance pour les entreprises.

Pour Emmanuel TONIUTTI, il faut privilégier la création de valeur envers l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise (et pas uniquement à destination des actionnaires), là se trouve la clé pour devenir un leader responsable, un leader qui sait mesurer l’impact de ses comportements sur lui-même et sur les autres.

Celui-ci doit aussi apprendre à se connaître lui-même, à identifier ses forces et à faire face à ses peurs dans une logique aristotélicienne « Le courage, c’est le juste équilibre entre la lâcheté et la témérité » selon Emmanuel TONIUTTI.

Enfin on ne pouvait pas clore ce débat sans évoquer la semaine de la langue française et de la francophonie. Mesdames Odile CANALE et Claire EXTRAMIANA du Ministère de la Culture ont évoqué les manifestations sur ce thème tant en France qu’à l’étranger sur l’éducation, la culture. A n’en pas douter, c’est bon aussi pour nos entreprises.

La Fédération Nationale des Cadres Dirigeants (FNCD) présidée par Guy SALZIGER organise chaque année des Assises abordant des sujets de préoccupation communs aux cadres dirigeants.

L’année dernière, pour ses 6èmes Assises « Le dirigeant salarié au coeur du dialogue social et de la dynamique managériale « , la FNCD assistée du cabinet d’avocats Barthélémy a longuement évoqué le thème de la représentativité.

La FNCD confirme son engagement pour la représentativité des cadres dirigeants et la création d’un collège électoral spécifique

La Fédération a apporté sa contribution en novembre 2014 à la loi de 2008 sur la démocratie sociale. Par ailleurs, lors de son entretien avec la directrice-adjointe du cabinet du Ministre François REBSAMEN, la FNCD a exprimé sa volonté de participer à des groupes de travail autour de thématiques spécifiques (risques psychosociaux, transformation des entreprises etc.) En février 2014, Michel SAPIN s’était engagé à examiner avec attention la question de la représentativité des cadres dirigeants. « Nous sommes toujours en attente de la concrétisation de cette promesse faite au nom du Ministère du Travail…» déclare Guy SALZIGER.

Enfin, Isabelle DEBRE, vice-présidente du Sénat et sénatrice des Hauts-de-Seine s’est engagée à étudier avec le plus grand soin les propositions d’amendements de la FNCD dans le cadre de la loi « Croissance et activité ».

En complément de ces actions, la FNCD publie annuellement depuis 2010 un « Baromètre social des cadres dirigeants » qui propose une analyse fine de leur ressenti.

Le baromètre social 2015 témoigne d’un regain d’optimisme des cadres dirigeants : la majorité d’entre eux déclarent avoir plaisir à travailler et entretenir des relations sociales professionnelles satisfaisantes. Cependant, de nombreux points restent à améliorer : maintien des compétences, niveau et progression de la rémunération et des carrières, relations avec les instances de gouvernance etc. Plus de transparence, plus de considération et de confiance, mais aussi plus d’autonomie, voilà ce que veulent les cadres dirigeants !

Ces 7es Assises Nationales ont contribué à renforcer la place de la FNCD dans le débat sur la démocratie sociale. La thématique « Intelligence économique et éthique » a su fédérer le public et les intervenants autour de sujets d’intérêts communs. Le bilan est donc positif même si la route reste encore longue pour aboutir à une reconnaissance légitime des cadres dirigeants.

www.fncd.eu

FNCD

L’hyper Duel entre Edouard Leclerc et Marcel Fournier – Documentaire France 5

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L’hyper Duel Edouard Leclerc – Marcel Fournier – France 5 le 5 mars 2014 à 21:35

Réalisation > Philippe ALLANTE – Conseiller historique > Yves Soulabail – Nilaya Productions

Pour voir la présentation du documentaire

C’est l’histoire d’une lutte sans merci, entre Marcel Fournier, le fondateur de Carrefour et Edouard Leclerc, l’épicier-militant.
À partir de 1959, c’est un bras de fer commercial qui s’engage, sur fond de combat idéologique, de coups marketings et d’affrontement sur les implantations de magasins, qui va donner naissance à deux géants du commerce. Marcel, le savoyard, qui avait un destin de commerçant tout tracé, rêve de commerce à l’américaine. Pour casser les prix, il va devenir un cow-boys des économies d’échelles, en osant vendre pour la première fois de l’alimentation et des vêtements dans un même magasin.
Edouard, le breton, qui aurait dû devenir militaire ou prêtre, se trouve une vocation « vendre à prix de gros » en supprimant les intermédiaires pour aider les français dès l’après-guerre à manger mieux en dépensant moins.
Ces stratégies opposées, entre ces deux pionniers de la grande distribution, vont bouleverser, en moins de 20 ans, les modes de consommation des français et les rendre accros aux prix cassés.
L’épicier de Landerneau pour imposer ces centres de distribution à travers l’hexagone, va obtenir le soutien du Général De Gaulle. De son côté, le visionnaire savoyard, gonflé à bloc par des séminaires suivis à Dayton, va lancer son concept d’Hypermarché en 1963.
Avec des surfaces de vente qui vont passer de 2.300 à plus de 10.000 m², il va trouver dès le début des années 70, le soutien de la bourse. Dès lors, cet hyper duel va faire beaucoup de dégâts collatéraux, d’abord chez les petits commerçants. Le ralentissement de l’économie, en 1974, à la suite du première crise pétrolière, va entraîner une guerre des prix encore plus féroce entre les deux géants du commerce, et c’est les petites et moyennes entreprises françaises qui vont en faire les frais.
Ce combat entre les deux tontons flingueurs de prix, s’achèvera à l’aube des années 80, quand Marcel Fournier usé par les nouvelles méthodes commerciales, sans foi ni loi, passe la main. C’est la fin de vingt années de batailles, mais pas de la guerre sans merci pour régner sur le marché des hypermarchés en France.

Pour revoir des passages du documentaire : http://www.france5.fr/emissions/duels/diffusions/05-03-2015_306471

Intervenants par ordre d’apparition dans le film

Hervé PATURLEHélène LECLERCMichel MONTLAURJean-Marc VILLERMÉJean MÉOYves SOULABAILPaul DUBRULEMichel CROSETOlivier DAUVERS Claude SORDETJacques SEGUELAMichel DECRÉ

Philippe Naszàlyi – Daniel Bachet : “Quels modèles économiques pour sortir de la crise ?”

bachet-naszalyiSur le canton de Limours (Essonne), socialistes et sympathisants ont participé en octobre 2012 à une Conférence-Débat« Quels modèles économiques pour sortir de la crise ? » avec Daniel Bachet et Philippe Naszàlyi* qui est toujours d’actualité.

* Daniel Bachet a été directeur du département « Entreprise » au Centre d’études des systèmes et des technologies avancées (CESTA), puis chargé de mission au Commissariat général du plan. Chargé de mission à l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) jusqu’en 1996, il est aujourd’hui professeur de sociologie à l’université d’Évry et chercheur au Centre Pierre-Naville.
Philippe Naszàlyi, docteur en sciences économiques, est directeur de La Revue des Sciences de Gestion depuis 1990. Il est professeur associé à l’université d’Évry, où il dirige des formations en alternance, et membre de l’équipe de recherche en management. Ils ont récemment rédigé ensemble «L’autre finance», un ouvrage qui pose la question de l’alternative à la banque capitaliste, démontrant que la finalité des banques et des entreprises n’étant pas de répondre aux impératifs de la Bourse mais de se mettre au service du développement de l’économie réelle.
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Journée LITEM – Enjeux et perspectives de la publication en français en sciences de gestion

Journée LITEM
L
aboratoire en Innovation, Technologies, Economie et Management

Recherche organisée dans le cadre de la Journée LITEM

Telecom Ecole Management, Grenoble Ecole Management et Université d’Evry-Val d’Essonne

jeudi 26 mars 2015
sur le Campus de Télécom Ecole de Management (Evry) 

PROGRAMME
Inscription obligatoire
Plan Vigipirate – une pièce d’identité sera demandée à l’entrée

Enjeux et Perspectives
de la publication en français en sciences de gestion

en partenariat avec

la revue des sciences de gestion

50 ans d’innovations

Depuis cinquante ans, La Revue des Sciences de GestionDirection & Gestion des entreprises vise à offrir une tribune à des recherches originales en gestion. Sans se limiter à une thématique, sans exclusivité disciplinaire, sans parti-pris méthodologique, LaRSG privilégie les articles innovants.
A l’occasion de l’anniversaire de la parution du 1er numéro (mars-avril 1965), cette journée d’étude aborde les enjeux et les perspectives de la publication en français en sciences de gestion.
Elle accueille à dessein des communications originales qui ne trouvent pas nécessairement leur place dans les canaux académiques traditionnels de diffusion. Qu’elles se situent à la frontière de plusieurs disciplines, qu’elles concernent des thématiques émergentes pour lesquelles les champs institutionnels ne sont pas encore constitués, qu’elles fassent entendre des voies dissidentes par rapport aux théories bien établies, les propositions de communication sont considérées avec bienveillance, dès lors qu’elles sont stimulantes et rigoureuses.
Les recherches réflexives sur les pratiques professionnelles de la communauté académique sont particulièrement bienvenues mais, à l’image de la politique éditoriale de La RSG, toute recherche innovante peut être proposée.

Programme provisoire

8h30 – 9h00 Accueil des participants

9h00 – 9h30 50 ans de publication francophone en gestion

Philippe Naszályi (Directeur de La Revue des Sciences de Gestion-direction et gestion des entreprises)

  • « Le dogmatisme, voilà l’ennemi ! »

Aude d’Andria (Rédactrice en Chef de La Revue des Sciences de Gestion – LITEM – UEVE)

Chantal Ammi (Directrice du LITEM – TEM)

9h45 – 11h15 Sessions parallèles : Ateliers 1-2-3 et 4

Atelier 1 : Publications et référencements
Présidente : Sylvie Chevrier (Université Paris-Est, Marne-la-Vallée)

  • Droit et gestion : la pluridisciplinarité à l’épreuve de la non reconnaissance des publications juridiques d’enseignants-chercheurs rattachés aux départements de gestion
    Emmanuel Bayo (ESSCA Ecole de Management)
  • La publication au Maroc
    Hayat El Adraoui (Université Hassan II, Casablanca)
  • La recherche et la publication francophone en management stratégique
    Mouhoub Hani (IRG – Université Paris-Est Créteil)
  • L’Afrique, un continent en marche vers une constitution de bases de données d’entreprises : une application aux entreprises camerounaises
    Nadège Ingrid Gouanlong Kamgang (Université de Ngaoundéré-Cameroun)

Atelier 2 : Quelles nouvelles pistes en entrepreneuriat ?
Présidente : Aude d’Andria (LITEM-UEVE-rédactrice en chef de LaRSG)

  • Etude de la motivation entrepreneuriale des jeunes entrepreneurs de la génération Y
    Inès Gabarret (EDC Paris Business School) et Pascal Etzol (EDC Paris Business School)
  • Bricolage et effectuation dans les pratiques d’accompagnement des petits incubateurs
    Annabelle Jaouen (Montpellier Business School), Walid A. Nakara (Montpellier Business School), Benjamin Vedel (IAE Lille, École universitaire de Management) et Inès Gabarret (EDC Paris Business School)
  • Sur l’intrapreneuriat dans le champ de la stratégie : quelques implications épistémologiques
    Aurélie Ewango-Chatelet (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
  • Le projet est mort, vive le projet ! Le rôle de l’effectuation dans la survie des entreprises en création
    Benjamin Vedel (IAE Lille, École universitaire de Management), Florence Law (EDC Paris Business School) et Inès Gabarret (EDC Paris Business School)

Atelier 3 : Recherche et action
Président : Chantal Ammi (LITEM-TEM)

  • Une démarche innovante de recherche-action : le voyage apprenant
    Elizabeth Poutier (ESSCA Ecole de Management) et Valérie Billaudeau (Université d’Angers)
  • Une approche philosophique de la responsabilité sociale du chercheur
    Jean-Jacques Pluchart (Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
  • Réflexivité et éthique du chercheur dans la conduite d’une recherche intervention
    Pascale Château-Terrisse  et al. (Université Paris-Est Marne-la-Vallée, IRG)
  • L’évaluation des compétences orthographiques lors du processus de recrutement : une analyse expérimentale des décisions et des discours d’un échantillon de recruteurs
    Christelle Martin-Lacroux (Université de Toulon)

Atelier 4 : La finance, toujours des questions ?
Président : Fredj Jawadi (LITEM-UEVE)

  • La contagion des crises financières à travers l’interdépendance de long terme des marchés des actions
    Nadhem Selmi (Université de Sfax) et Nejib Hachicha (Université de Sfax)
  • Une refonte des enseignements et de la recherche en finance
    Catherine Karyotis (Neoma Business School), Denis Dupré (Université de Grenoble), Emmanuel Raufflet (HEC Montréal) et Sharam Alijani (Neoma Business School)
  • La relation entre la politique d’endettement et la gestion du résultat
    Safa Lazzem (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Tunis)

11h30 – 13h00

Table ronde n°1 : Publication et évaluation de la recherche
animée par Sylvie Chevrier (Université Paris-Est, Marne-la-Vallée)

Participants :

  • Jean-François Chanlat (Université Paris-Dauphine)
  • Claude Martin (Président du réseau PGV, Université Pierre Mendès France deGrenoble)
  • Eric Pezet (Université Paris Ouest, Nanterre La Défense)
  • Eric Séverin (IAE de Lille, Ecole universitaire de Management)

13h00 – 14h15 Buffet-Déjeuner

14h30 – 16h30

Table ronde n°2 : La publication scientifique francophone et la vie des entreprises
animée par Philippe Naszályi (Directeur de La Revue des Sciences de Gestion– LITEM-UEVE)

Participants :

  • Gérard Chevalier (président de Cybel)
  • Lionel Ferraris (Directeur du Développement Durable, des Achats et de l’Immobilierde l’UCANSS)
  • Patrice Noailles (auteur et ancien conseiller du Ministre de la Recherche, Seillans Investissement)
  • Thierry Perdereau (Président de l’Association des Acteurs Economiques de l’Arpajonnais)

16h30 Clôture de la journée par M. Denis Guibard, directeur de Télécom Ecole de management et pot du cinquantenaire

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Comité d’organisation : Chantal Ammi, Aude d’Andria, Sylvie Chevrier, Philippe Naszályi, Eric Séverin, Yves Soulabail, Thibaut Daudigeos, Romain Zerbib

Comité scientifique :
– Amina Bécheur, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Sami Ben Larbi, Université de Toulon/Kedge Business School
– Martine Brasseur, Université Paris Descartes
– Didier Chabaud, Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse
– Amélie Clauzel Charbaut, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
– Andrée De Serres, ESG, Université du Québec à Montréal,   GIREF
– Delphine François-Philip de Saint-Julien, Université Versailles St Quentin
– Inès Gabarret, Ecole des Dirigeants & Créateurs d’entreprise, Paris La Défense
– Fredj Jawadi, Université d’Evry Val d’Essonne
– Annabelle Jaouen, Groupe Sup de Co Montpellier-Montpellier Business School
– Vassili Johannidès,  Grenoble École de Management / Queensland University of Technology
– Catherine Léger-Jarniou, Université Paris Dauphine
– Jérôme Maati,  IAE de Lille, Ecole universitaire de Management
– Olivier Mamavi, ICD/LARA, groupe IGS
– Olivier Meier, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Maria Mercanti-Guérin, Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris
– Gilles Paché,  Aix-Marseille Université
– Serge Raynal, Université du Québec à Chicoutimi
– Evelyne Rousselet, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Michel Roux, Groupe international de recherche en éthique financière et  fiduciaire (GIREF)
– Sylvie Scoyez, IAE de Valenciennes
– Pascale Terrisse, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Benjamin Vedel, IAE de Lille, Ecole universitaire de Management

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