Workshop Encadrement Doctoral : conclusions et propositions

Le recueil des propositions du Workshop sur l’Encadrement Doctoral 2016 contient des recommandations pour l’ensemble des acteurs du doctorat en France afin d’améliorer la qualité de la recherche doctorale.

Adoc Mètis, l’ANDès (Association Nationale des Docteurs) et la CJC (Confédération des Jeunes Chercheurs) diffusent librement sur internet le recueil des propositions issues du Workshop sur l’Encadrement Doctoral (WED).

Des propositions pour tous les acteurs de l’encadrement doctoral

Des quatorze ateliers participatifs organisés lors d’un workshop dédié à l’encadrement doctoral est issu un recueil diffusé librement sur internet : http://www.adoc-metis.com/recherche/wed2016/.

Il contient des propositions à destination des différents acteurs de l’encadrement doctoral  (encadrant·e·s, écoles doctorales et collèges doctoraux, établissements, ministères, HCERES, bailleurs de fonds).

Le Workshop sur l’Encadrement Doctoral a regroupé 50 participant·e·s de statuts variés (directeur·e·s d’ED, représentant·e·s d’entreprises, associations de jeunes chercheur·e·s, personnels administratifs, encadrant·e·s) les 1er et 2 septembre 2016 à Nancy, dans les locaux de l’Université de Lorraine.

Un outil pour accompagner les dernières évolutions réglementaires du doctorat

Les besoins en matière d’encadrement doctoral ont constitué une des thématiques des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2012 portées en particulier par les associations de doctorant·e·s. Le nouvel arrêté sur le doctorat, publié le 25 mai 2016, a apporté des changements notoires qui ont créé débat dans la communauté de la recherche, en particulier sur l’encadrement (comités individuel de suivi du doctorat, portfolios, absence de participation du directeur ou de la directrice doctorale dans la délibération du jury). Les ateliers du WED 2016 ont permis de réféchir à des modalités pratiques pour l’application de ces nouvelles dispositions.

Le recueil des propositions fournit également une réponse à l’actuel manque de formation à l’encadrement pour les personnels de recherche . L’obtention de l’habilitation à diriger des recherches ne prévoit pas de formation en la matière et, en France, peu d’établissements ou organismes ont mis en place des dispositifs dédiés. Quelques retours d’expérience d’établissements pilotes, ainsi que ceux tirés d’autres pays, ont permis de suggérer diverses pistes et de signaler certains écueils à éviter.

Doctoral CJC

Doctoral andès

Les ingénieurs qui lisent les bilans appel pour Les Cahiers d’histoire du Cnam

« Les ingénieurs qui lisent les bilans » : Savoirs techniques et gestionnaires au prisme de la comptabilité industrielle (1850-1950) pour Les Cahiers d’histoire du Cnam

Marco Bertilorenzi (DISSGEA, Université de Padoue) et Ferruccio Ricciardi (CNRS, Lise-Cnam)

Date de soumission de vos propositions : 15 juin 2017

Argumentaire

Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, dans une économie industrielle en pleine évolution, les missions des ingénieurs (notamment dans des secteurs comme la sidérurgie ou l’industrie minière) s’orientent de plus en plus vers la rationalisation du processus productif au niveau des approvisionnements, dans l’écoulement des produits et dans la mobilisation du capital humain. Ce n’est pas un hasard si, au tournant du XXe siècle, ce sont deux ingénieurs, Frederick Winslow Taylor et Henri Fayol, qui forgent le cœur conceptuel de la nouvelle « science de l’organisation » : la gestion des hommes s’inscrit en parallèle à la gestion des ressources, en alliant la capacité d’administrer les affaires courantes à la capacité de faire des prévisions et d’agir par anticipation. Ces nouveaux savoirs gestionnaires – encore flous et peu formalisés –, sont équipés de techniques et d’outils : courbes de Gantt, fiches de description des postes de travail, organigrammes, etc. Parmi ces outils, la comptabilité industrielle tient une place fondamentale du fait de sa capacité à servir à la fois le pilotage de l’entreprise et la gestion du personnel. Les besoins organisationnels de la grande entreprise vont main dans la main avec la nécessité de connaître et maîtriser les coûts, en sachant les anticiper, et contribuer, de cette façon, à la programmation de la production et des investissements. Les ingénieurs, en France comme à l’étranger, deviennent ainsi des figures centrales accompagnant la transformation gestionnaire des entreprises. Ce numéro des Cahiers d’Histoire du Cnam vise à recueillir des contributions portant sur les liens entre ingénieurs et comptabilité industrielle dans la phase de développement de la grande entreprise industrielle (années 1850-1950).

Plusieurs études ont désormais montré dans quelle mesure était pessimiste, voire erroné, le constat de l’historien Sidney Pollard selon lequel les prodromes de la « comptabilité de gestion » (management accounting) se situeraient au début du XXe siècle, lorsque commencent à se diffuser les principes de l’organisation scientifique du travail. En effet, les premières formes de comptabilité des coûts apparaissent avant le milieu du XIXe siècle au Royaume-Uni, en France et dans d’autres pays industrialisés. En témoignent l’analyse des pratiques comptables développées dans certains ateliers de production (notamment dans les secteurs de la métallurgie et des mines), alors même qu’on retrouve des éléments systématisés de réflexion – dans des manuels et traités spécialisés – au cours des décennies suivantes. Des auteurs comme les français Adolphe Guibault et Eugène Léauthey ou les britanniques Emile Garke et Jan M. Fells, par exemple, deviennent rapidement des « classiques » en la matière. Leurs ouvrages (et parfois même les traductions respectives) circulent dans les milieux des techniciens de la production. Ces derniers s’emparent des techniques d’analyse des coûts car ils recouvrent des enjeux à la fois organisationnels et professionnels.

Mesurer « combien ça coûte » revient en effet à évaluer comment chaque unité productive (ce qu’on appelle aujourd’hui « centres de coût ») contribue à la formation du coût de production et permet aussi d’exercer un contrôle majeur sur les hommes qui en sont responsables. Dans la nouvelle corporate economy qui s’affirme entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, où on assiste au développement du modèle de la grande entreprise, à son intégration verticale et horizontale et à la diffusion capillaire des méthodes d’innovation technologique, les ingénieurs commencent progressivement à dépasser leur simple tâche technique. Ils intègrent les bureaux de méthodes, spécialisés dans le calcul des coûts, et portent leur attention sur la dimension économique des coûts, en soulignant par exemple l’importance d’une proportion correcte entre frais de maintenance et valeur des machines ou la nécessité d’une répartition adéquate des frais généraux.

Apparaissent alors des éléments d’un conflit potentiel entre comptables et ingénieurs, le monopole du contrôle des coûts étant au cœur d’une « bataille juridictionnelle » au sein non seulement des entreprises, mais aussi du champ professionnel de la gestion qui est alors en train de se constituer. La maîtrise des détails techniques entre dans les enjeux liés à la création de la valeur et au contrôle des coûts en même temps que des nouvelles opportunités techniques sont ouvertes par l’organisation de l’innovation dans la grande entreprise. De cette appropriation du prix de revient par les ingénieurs découle l’inscription de la comptabilité industrielle parmi les outils privilégiés d’une gestion rationnelle des entreprises ainsi que la reconfiguration des fonctions mêmes de l’ingénieur au sein de celles-ci (et plus largement dans l’espace du conseil à l’entreprise). Ce phénomène apparemment marginal soulève plusieurs questions auxquelles l’histoire des techniques et des entreprises n’a su répondre que partiellement, et que ce dossier envisage d’approfondir à travers aussi bien des études empiriques originales que des études critiques sur la littérature managériale disponible.

Nous souhaitons mettre en avant des contributions qui viseraient à répondre à ces questions (liste non exhaustive) pour la période concernée, à savoir entre les années 1850 et 1950 :

  • Comment la rationalité technique des ingénieurs alimente-t-elle et façonne-t-elle la rationalité gestionnaire des administrateurs ?
  • Quelle est la place de la comptabilité industrielle dans la formation des ingénieurs et techniciens voués à la gestion des affaires d’entreprise ? A partir de quand et dans quels types de formations (écoles généralistes, formations complémentaires, etc.) la comptabilité industrielle est-elle enseignée ?
  • Est-ce que le Cnam a joué un rôle particulier dans la genèse et la légitimation des savoirs comptables de l’ingénieur ?
  • Comment les traditions comptables « nationales » influent-elles sur l’appréhension et le développement des techniques d’analyse des coûts ? Peut-on à cet égard esquisser des éléments de comparaison internationale ?
  • Quels sont les effets de circulation et d’hybridation de savoirs et techniques entre domaines, branches et aussi territoires ?
  • Comment le processus d’innovation technique a-t-il influé sur le processus d’approbation de la rationalité gestionnaire ? Avec quel processus de légitimation ?
  • Comment les techniques de contrôle des coûts participent-elles à la reconfiguration des enjeux professionnels et organisationnels au sein des entreprises ? Comment l’ingénieur-technicien s’est-il mué en organisateur-dirigeant en s’appuyant sur la maîtrise des coûts ?
  • Comment, en bref, les ingénieurs parviennent-ils à modifier le champ professionnel pour développer de véritables compétences gestionnaires qui deviendront par la suite des éléments constitutifs d’un socle cognitif commun, celui des managers ?

Calendrier

Envoyer aux coordinateurs du numéro (marco.bertilorenzi@unipd.it; ferruccio.ricciardi@cnam.fr), une proposition d’article d’une page pour le 15 juin 2017. Les auteurs sont informés des propositions retenues courant Juillet 2017. Les articles complets sont à renvoyer pour le 15 décembre 2017 (article de synthèse – 25 000 à 45000 signes, ou article long – 45 000 à 75 000 signes). La publication du dossier est prévue pour 2018.

Bibliographie de référence

Abbott A. (1988), The System of Profession. An Essay on the Division of Expert Labor, Chicago, University of Chicago Press.

Bensadon D., Praquin N., Touchelay B. (dir.) (2016), Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises, Lilles, Presses universitaires de Septentrion.

Bertilorenzi M., Passaqui J.-P., Garçon A.-F. (dir.) (2016), Entre technique et gestion. Une histoire des « Ingénieurs civils des mines » (XIXe-XXe siècles), Paris, Presses des Mines.

Burlaud A., Simon C.J. (2013), Le contrôle de gestion, Paris, La Découverte.

Fleishman R.K., Tyson T.N. (1993), « Cost accounting during the industrial revolution: the present state of historical knowledge », Economic history review, vol. XLVI, n° 3, pp. 503-517.

Kaplan R.S., Johnson H.T. (1987), Relevance Lost. The Rise and Fall of Management Accounting, Boston, Harvard Business School Press.

Hopper T., Amstrong P. (1991), « Cost accounting, controlling labour and the rise of conglomerates », Accounting, Organization & Society, vol. 16, n° 5/6, pp. 405-438.

Lefebvre P. (2003), L’invention de la grande entreprise. Travail, hiérarchie, marché. France, fin XVIIIe-début XXe siècle, Paris, PUF.

Loft A. (1986), « Towards a critical understanding of accounting: the case of cost accounting in the UK, 1914-1925 », Accounting, Organization & Society, vol. 11, n° 2, pp. 137-169.

McKenna C.D. (2006), The World’s Newest Profession. Management Consulting in the Twentieth Century, Cambridge, Cambridge University Press.

Miller P., Hopper T., Lauglin R. (1991), « The new accounting history: an introduction », Accounting, Organization & Society, vol. 16, n° 5/6, pp. 395-493.

Pezet A. (2009), « The history of the French Tableau de bord (1885-1975): evidence from the archives », Accounting, Business & Financial History, vol. 19, n° 2, pp. 103-125.

Pollard S. (1965), The Genesis of Modern Management. A Study of Industrial Revolution in Great Britain, Cambridge, Harvard University Press.

Zimnovitch H. (1996), « L’émergence des coûts standard aux États-Unis : 1830-1930. Pourquoi ? Quel enseignement pour la France ? », Entreprise et Histoire, n° 13, pp. 27-52.

 

Déclaration des devoirs et des droits des journalistes de Munich

Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes. La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics. La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici. Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits qui suit.

Déclaration des devoirs

Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :

  • respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;
  • défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
  • publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
  • ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
  • s’obliger à respecter la vie privée des personnes ;
  • rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
  • garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
  • s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
  • ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;
  • refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction. Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus ; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.

Déclaration des droits

  • Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
  • Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
  • Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
  • L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
  • En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

Munich, 1971

journalistes

Journée de recherche 23 mai 2017 : « Entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux »

Journée de recherche 23 mai 2017. Dans le cadre du numéro spécial de la Revue de l’Entrepreneuriat « Entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux »

Entrepreneuriat créatif

La journée de recherche organisée dans le cadre du 3e Forum Entreprendre dans la Culture a pour objectif de réunir la communauté de chercheurs travaillant sur le thème de l’entrepreneuriat créatif et culturel en Europe. Elle s’appuie sur l’appel à contributions lancé par la Revue de l’Entrepreneuriat autour d’un numéro spécial dédié à « L’entrepreneuriat créatif et culturel : réalités et enjeux ».

L’inscription à cette journée est gratuite. Inscription obligatoire

Ouverture des inscriptions à partir du 6 avril 2017 sur le site : http://jdrfedlc2017.sciencesconf.org/

Pour toute information, contact avec les rédactrices invitées du numéro spécial de la Revue de l’Entrepreneuriat :

Entrepreneuriat créatif Revue de l’Entrepreneuriat

Le Master Desma de Grenoble IAE classé n°1 des Masters Achats en France

L’édition annuelle 2017 du classement Eduniversal, qui évalue les meilleurs Masters, MS et MBA français, vient d’être publiée. Cette année, 917 formations diplômantes ont été jugées et hiérarchisées, indépendamment de la notoriété des établissements, et sur les critères de la formation, du salaire de sortie et de la satisfaction des étudiants. Grenoble IAE, l’école de management de l’Université Grenoble Alpes, obtient une première place dans la catégorie Achats pour son Masters Achats et se positionne dans le Top 10 des spécialisations Marketing, Management et dans le Top 20 en Banque, Finance.

Le Master Desma de Grenoble IAE, premier des 20 Masters Achats

Le Master 2 Desma Management Stratégique des Achats de Grenoble IAE obtient la première place de la catégorie Achats, devant les 19 autres Masters sélectionnés au classement. Alors que l’école était classée troisième en 2015, la position de leader prise en 2016 se confirme cette année. Natacha Tréhan, Directrice du Master Desma précise que « toute l’équipe de Grenoble IAE est ravie d’annoncer que le Master Desma est classé N°1 pour une nouvelle année et souhaite remercier nos marraines et parrains des promotions ainsi que les diplômés (69 diplômés en 2016) qui portent haut et fort les couleurs du Desma et en font sa renommée. »

Marketing, Management : Grenoble IAE dans le Top 10

Avec une deuxième place dans la catégorie Études marketing et d’opinion pour son Master 2 Le Quanti Métiers des études Marketing, Grenoble IAE affirme son dynamisme dans ce secteur en pleine mutation, marqué par l’apparition des Big Data.

Côté Management de la Distribution, le Master Marketing spécialité Vente et Distribution gagne une place par rapport à l’édition 2016 et se hisse au huitième rang du classement. À noter que le Master 2 Management de la Chaîne Logistique se rapproche du Top 10, avec une treizième position et un gain remarqué de cinq places en un an.

Les formations en Banque et Finance également récompensées

Le Master 2 Banque & Finance de Grenoble IAE entre en 2017 pour la première fois au classement et se positionne directement dans le top 20, à la dix-huitième place. Dans la catégorie Ingénierie Financière et Finance d’Entreprise, le Master 2 Finance d’Entreprise et Gestion des Risques occupe pour sa part la vingt-deuxième place. Des formations récompensées pour la qualité de leur programme, qui participent à la renommée de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans les domaines de la Banque et de la Finance.

Grenoble IAE Masters Achats

La CJC fait un recours devant le Conseil d’État pour plus de représentation des jeunes chercheurs

La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) demande des modifications législatives et réglementaires afin d’assurer une « représentation propre et authentique »[1] des jeunes chercheur-e-s dans les collèges électoraux, notamment au Conseil National de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche (CNESER). Pour regrouper l’ensemble des jeunes chercheur-e-s dans un même collège électoral reconnaissant leur expérience professionnelle 

La CJC pour plus de représentation

La CJC réaffirme sa position pour la création d’un collège spécifique[2 pour les jeunes chercheur-e-s reconnaissant le caractère professionnel de ces acteurs de l’ESR, nombreux et indispensables à la production scientifique. La représentation de l’ensemble des doctorant-e-s comme des docteur-e-s en CDD doit être assurée dans un collège électoral regroupant ces professionnel-le-s non permanents des établissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche. Cette population participe grandement aux missions de recherche et d’enseignement à l’université. Professionnel-le-s à part entière, leurs intérêts sont bien différents de ceux des étudiant-e-s mais aussi de ceux des personnel-le-s permanents. Le contexte du décret du 29 août 2016 relatif au contrat doctoral oriente de manière collatérale le vote des doctorant-e-s sur le collège des usagers, ce qui leur supprime de fait toute représentation adaptée : une réouverture des textes juridiques est donc indispensable dès aujourd’hui car la représentation des jeunes chercheur-e-s ne fait que se dégrader et s’en retrouve inadaptée, étouffant ainsi leur voix. Recours juridique

La CJC a obtenu le 20 mars 2017 une décision du Conseil d’Etat[3] concernant une requête déposée suite à la publication de l’arrêté du 24 mars 2015 fixant les modalités d’élections au CNESER. La décision n’a pas analysé le fond de la requête concernant la demande d’une mise en place d’un collège spécifique aux jeunes chercheur-e-s, au motif que les modalités d’élections mises en place pour les élections 2015 au CNESER ne sont pas pérennes. Par cette action, la CJC espérait avant tout relancer les discussions sur la création d’un collège spécifique. Au-delà de cet objectif, si, lors des prochaines élections, la représentation des jeunes chercheur-e-s reste inappropriée, la CJC n’hésitera pas à dénoncer en justice les résultats de ces élections.  La CJC appelle donc à la réouverture des textes réglementaires afin de ne pas installer dans la durée une représentation inappropriée, niant en particulier la reconnaissance du doctorat comme expérience professionnelle, pourtant inscrite dans la loi[4]. Elle attend également de la future mandature des modifications d’ordre législatif[2].

La CJC (Confédération des Jeunes Chercheurs) est une association de loi 1901, nationale et pluridisciplinaire. Elle regroupe une quarantaine d’associations de doctorant-e-s et de docteur-e-s en emploi non permanent, bénévolement impliqués dans la valorisation du doctorat et sa reconnaissance en tant qu’expérience professionnelle. Au niveau national, de par son expertise sur le doctorat, elle est une interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics (Gouvernement, Parlement, Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche…) et de toute structure souhaitant échanger sur le sujet (associations, entreprises, syndicats…). Au niveau européen, elle participe à la réflexion sur le doctorat et les jeunes chercheur-e-s par l’intermédiaire de la fédération d’associations EURODOC, dont elle est membre fondatrice.


[1] Article L711-4 du Code de l’Education
[2] Position de la CJC concernant la création d’un collège spécifique pour les jeunes chercheur-e-s : http://cjc.jeunes-chercheurs.org/expertise/college-specifique/
[3] Décision N°393756 du Conseil d’Etat
[4] Article L612-7 du Code de l’Education

CJC Confédération des Jeunes Chercheurs

Appel de la Revue de l’Entrepreneuriat : La parentalité en entrepreneuriat

Appel à contributions la Revue de l’Entrepreneuriat : « La parentalité en entrepreneuriat : une dimension oubliée ? »

Numéro spécial « Entrepreneuriat et parentalité » de la Revue de l’Entrepreneuriat

Rédactrices invitées :

  • Aude d’ANDRIA, Université d’Évry Val d’Essonne
  • Marine BOURGAIN, ESC Management School Clermont-Ferrand
  • Inès GABARRET, EDC Paris Business School Luca GNAN, Université de Rome “Tor Vergata”
  • Séverine LE LOARNE – LEMAIRE, Grenoble École de Management

Cet appel à contributions a trait à la parentalité en entrepreneuriat, et souhaite aborder cette thématique dans une perspective la plus large possible et sous tous ses aspects.

Issu de la sphère médico-psycho-sociale, le concept de la parentalité désigne la fonction d’être parent dans ses aspects juridiques, politiques, socio-économiques, culturels et institutionnels (Doumot et Renard, 2004). Il interroge alors, non seulement la fonction, la place et le rôle du ou des parents (biologiques ou non) vis-à-vis de l’enfant, mais également, la conception que les parents s’en font eux-mêmes dans l’exercice de leur responsabilité parentale (Martin, 2003).

Ce questionnement se retrouve d’ailleurs dans les termes anglo-saxons de « parenthood » et de «  parenting » puisqu’ils désignent respectivement la condition de parent et les pratiques parentales.

Dès lors, le concept de parentalité interpelle individuellement et collectivement, directement ou indirectement, l’ensemble des acteurs de la société et des initiatives émergent comme par exemple l’Observatoire de l’Équilibre des Temps et de la Parentalité en Entreprise (OPE). Crée en 2008, cet observatoire français a pour objectif d’inciter les acteurs économiques à une meilleure prise en compte de la parentalité et plus largement à une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle en proposant aux salariés-parents un environnement mieux adapté à leurs responsabilités familiales[1].

Une première approche de la parentalité en entrepreneuriat correspond à la recherche d’un équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale en général. De nombreux travaux

montrent notamment que parmi les motivations qui poussent les femmes à entreprendre, celle de la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (de nature familiale) est très souvent avancée (Duchéneaut et Orhan, 2000 ; Cornet et Constantinidis, 2004; Jamali, 2009 ; Léger-Jarniou et al., 2015). En parallèle, les femmes investissent lentement mais surement les activités historiquement masculines et les hommes peuvent affirmer leur désir d’une présence plus active dans la paternité. Dès lors, les rôles de genre sont aujourd’hui remis en question (Drew et Humbert, 2012 ; Powell et Eddleston, 2013) venant alors brouiller les mythes et les stéréotypes. Ainsi, les hommes, comme les femmes, peuvent-ils aussi se tourner vers la création d’entreprise comme un moyen de conciliation de leur activité professionnelle et leur rôle parental . L’entrepreneuriat se positionne clairement comme une alternative de travail cohérente avec une vie de famille[2], indépendamment du genre.

Mais le sujet de la parentalité en entrepreneuriat est plus vaste et ne peut pas se limiter à une recherche de conciliation. C’est ainsi que, depuis déjà quelques années, des travaux tels que ceux développés par Aldrich et Cliff (2003) prônent l’existence d’un enchâssement de l’entrepreneuriat dans la vie sociale et principalement dans la famille. En effet, les auteurs considèrent que la reconnaissance d’opportunités, le financement, le lancement des entreprises, entre autres aspects, sont conditionnés par la situation de la cellule familiale. Dès lors, dépendant du cycle de vie de la famille, différentes opportunités seront perçues ou découvertes, différents financements seront disponibles et différents processus seront développés. En outre, certains travaux mentionnent que la performance de l’entrepreneur dans son entreprise pourrait être directement inspirée par le fait que cet individu ait des parents entrepreneurs (Bouchiki, 1993). Par conséquent, le système familial affecte la création d’entreprise et vice versa (Aldrich et Cliff, 2003). En tenant en compte ces aspects, il est donc primordial de considérer la relation entre entrepreneuriat et parentalité au-delà de la conciliation travail-famille, et l’étudier comme un facteur déterminant dans le type d’opportunité, de financement, d’entreprise et de processus à adopter lors de la création d’entreprise.

Un troisième point à aborder concernant la relation entre création d’entreprise et parentalité correspond à l’entreprise familiale. Comme le souligne Chabaud (2013), la famille et les entreprises familiales sont au cœur des dynamiques entrepreneuriales. Ce qui explique sans aucun doute que l’entrepreneuriat et les entreprises familiales partagent des proximités de recherches de longue date (Chrisman et al., 2010), voire des recouvrements significatifs (Debicki et al., 2009), et qu’il est envisagé un domaine de recherche en entrepreneuriat familial (Fayolle et Begin, 2009 ; Hoy et Sharma, 2010 ; Randerson et al. 2016). Dès lors, il nous semble qu’il y ait sens à ouvrir également la réflexion de l’entrepreneuriat et de la parentalité autour de la problématique de la transmission. En effet, la pérennité d’une entreprise familiale sur plusieurs générations ne se décrète pas, elle se fabrique, parce que « si on naît héritier, on devient entrepreneur familial » (Robic et al., 2014 : 26). L’intention de transmettre l’affaire familiale à la prochaine génération, menée avec la transformation d’héritier à entrepreneur est souvent l’aboutissement d’un processus de socialisation complexe mené au sein de la famille (Robic et al., 2014) .

En partant de ces trois approches, mais sans nous limiter à celles-ci, l’objectif de ce numéro est rassembler les contributions basées sur un travail conceptuel ou empirique, reposant sur l’exploitation de données quantitatives ou qualitatives venant éclairer la parentalité en entrepreneuriat.

Sans aucun caractère exhaustif, un intérêt tout particulier sera porté aux travaux en lien avec les thématiques suivantes :

  • Les lignées entrepreneuriales,
  • L’entrepreneuriat familial,
  • L’éducation et l’apprentissage à l’entrepreneuriat par la famille,
  • La famille vs. école comme lieu d’apprentissage à l’entrepreneuriat
  • Ressources familiales et entrepreneuriat
  • Multiplicité des rôles de l’entrepreneur
  • Être parent et entrepreneur,
  • Role models et entrepreneuriat,
  • Femme, maternité et entrepreneuriat,
  • Conciliation vie privée – vie professionnelle, Transmission d’entreprises,
  • Cycle de vie / étape de vie familiale
  • Relation entrepreneuriat / famille
  • Conflits vs. Enrichissement de la parentalité en entrepreneuriat
  • Contrats psychologiques et soutien des parents aux démarches entrepreneuriales
  • Héritage et Entrepreneuriat
  • Contrat de mariage, contrat matrimonial et entrepreneuriat

Calendrier prévisionnel de la Revue de l’Entrepreneuriat

  • Envoi des propositions (textes complets) par les auteurs : 1er juillet 2017
  • Réponse des évaluateurs : octobre 2017
  • Envoi des versions révisées par les auteurs : janvier 2018
  • Réponse des évaluateurs : avril 2018
  • Envoi des versions définitives par les auteurs : juillet 2018
  • Publication du numéro spécial : fin 2018/ début 2019
Revue de l'Entrepreneuriat

[1] A ce jour, plus de 500 entreprises ou associations, petites et grandes, ont déjà signé la charte de la parentalité (http://www.observatoire-equilibre.com/charte-de-la-parentalite/presentation/)

[2] Comme en témoignent les nombreux articles apparus dans la presse ces dernières années sous le nom de « dadpreneurs »

Le job board de letudiant.fr : 100 000 annonces 8 millions de visites/an passe en freemium

Chaque année,  plus de 100 000 annonces de jobs, stages, contrats en alternance et  1er emploi sont déposées gratuitement sur le site de letudiant.fr

Les annonces de letudiant.fr payant pour les entreprises disposition

L’espace dédié à l’emploi du site leader sur la cible 15-25 ans, génère plus de 8 millions de visites par an et plus de 50 millions de consultations d’annonces. Jusqu’ici gratuit, le dépôt d’annonce sur letudiant.fr passe désormais en mode freemium.

« L’enjeu des entreprises aujourd’hui n’est pas de multiplier le nombre de candidatures, mais plutôt de recevoir des candidatures adaptées à leurs besoins. Les moteurs de recherche jobs/stages/alternance et 1er emploi  de l’Étudiant répondent à cette problématique » explique Marie Valade, directrice commerciale de l’Étudiant.

« Afin de gagner en efficacité et en rapidité nos clients pourrons désormais activer différentes options de mise en avant, leur permettant d’augmenter leurs chances de trouver les talents dont ils ont besoin »

Cette offre se présente sous la forme d’options disponibles dont les tarifs s’échelonnent de 10 à 40 €.

Logo, top liste, annonces à la Une, validation et publication de l’annonce en moins de 24h… une formule freemium « à la carte » pour s’adapter aux différents besoins des annonceurs.

Les options choisies par les clients seront systématiquement répercutées sur l’appli job/stage/alternance lancée il y a trois ans par l’Étudiant.

letudiant.fr

U-Multirank classe les universités au niveau mondial

U-Multirank, le plus grand classement universitaire mondial, vient de publier une information qui met en vedette 1.500 universités et met l’accent sur des universités performantes qui, sinon, resteraient moins connues.

U-Multirank

Maintenant dans sa quatrième année et impliquant plus d’universités que jamais, U-Multirank a pu identifier les universités «pierres cachées» qui sont de nouveaux concurrents concurrents sur la scène mondiale dans de nombreux domaines de spécialité. Cela permet aux étudiants, aux universités, aux entreprises, aux décideurs et aux gouvernements aussi de faire des comparaisons mieux éclairées sur la performance des universités dans le monde entier.

Beaucoup de classements de l’université se concentrent sur les citations de recherche et soulignent une sélection familière d’institutions bien connues telles que Harvard, Oxford, Stanford et Yale. Cependant, parce que U-Multirank permet aux utilisateurs de comparer les universités en fonction de ce qui leur importe, il révèle également d’autres acteurs performants dans des domaines aussi variés que la recherche, l’enseignement et l’apprentissage, le transfert de connaissances, l’internationalisation et l’engagement régional.

Une aide aux étudiants

Les étudiants qui souhaitent identifier les meilleurs acteurs dans différentes disciplines peuvent consulter le classement dans 16 domaines de spécialité, quatre fois plus que dans le premier classement. Par exemple, dans les domaines de l’ingénierie et de l’informatique, U-Multirank montre que l’Université Johannes Kepler Linz en Autriche et l’Université de Málaga en Espagne se comportent fortement en regardant les ratios étudiants et personnels, un indicateur clé de l’enseignement et de l’apprentissage.

Cela donne aux étudiants la possibilité de faire un choix plus éclairé sur les meilleures universités en ce qui concerne ce critère. Les étudiants sont également en mesure d’identifier les universités qui réussissent en termes de liens internationaux et de mobilité des étudiants.

Le commissaire européen chargé de l’éducation, de la culture, de la jeunesse et des sports, Tibor Navracsics, a déclaré à ce propos :
“U-Multirank donne aux étudiants, aux parents et aux autres parties prenantes un aperçu précieux des établissements d’enseignement supérieur de leur choix, dans une large gamme de paramètres. Ceci est vital pour aider à prendre des décisions éclairées”.

 

Un classement en expansion

La quatrième édition annuelle de U-Multirank est la plus grande depuis son lancement en 2014, qui a presque doublé le nombre d’institutions et augmentant la couverture des pays de 70 à 99, avec 3 284 facultés et 10 526 programmes d’études. Cette année, U-Multirank a facilité la participation des universités, sur la base de données nationales robustes, ce qui a donné lieu à plus de 44 000 scores de performance au niveau institutionnel et 65 000 autres au niveau de la matière, ce qui en fait la plus grande université mondiale Site de comparaison.

www.umultirank.org

U-Multirank classement écoles classement universités

Le 1er Conseil Territorial de Santé de l’Essonne (CTS 91) a élu son président, ce 30 mars 2017

Le Pr. Philippe Naszályi, a été élu à l’unanimité, président du Conseil Territorial de Santé de l’Essonne (CTS 91), près l’Agence régionale de santé (ARS).

Un Conseil Territorial de Santé proche du térritoire

En vertu de la loi santé, le conseil territorial de santé est investi de missions les plus vastes que la Conférence de territoire à laquelle il succède en reconduisant d’ailleurs le Président à sa tête.

Dès les premiers mois, le CTS 91 devra se prononcer sur le nouveau diagnostic en santé de l’Essonne pour la période 2018-2022.

Des questions d’actualité comme l’organisation des professionnels de santé, le nouvel hôpital de Saclay ne manqueront pas de retenir ses travaux.

Il est chargé en outre de donner son avis sur l’organisation de la santé mentale en Essonne, une question très vaste qui ne peut se résumer seulement au rattachement de l’Hôpital Barthélémy Durand d’Étampes à l’un des deux groupement hospitalier de territoire (GHT) de l’Essonne…, aussi notamment à la coordination pour les patients ou les contrats locaux de santé mentale.

Des contrats locaux de santé sont en cours (Corbeil, Évry-Courcouronnes, Grigny-Viry) ou à l’étude.

Composé de 50 titulaires et 48 suppléants, le CTS 91 comprend les représentants de l’Etat (cohésion sociale…) des collectivités (Région, Département, Intercommunalités et communes), des organismes de Sécurité sociale, mais aussi les professionnels de santé libéraux (médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes, infirmiers, dentistes…), les offreurs de soins publics et privés, les association de patients et d’usagers de la médecine et du handicap, les organismes de prévention, d’addictologie, de soin et de maintien à domicile… C’est selon la Loi, l’instance de démocratie en santé du département de l’Essonne qui peur se saisir de toute question concernant le soin et le sanitaire et social…

philippe naszalyi président Conseil Territorial de Santé essonne 91Philippe Naszályi est Directeur de La Revue des Sciences de Gestion (www.larsg.fr) depuis 1989, et Professeur des Universités associé à l’Université d’Évry-Val d’Essonne, où il dirige les formations professionnelles sanitaires et sociales et développement territorial (http://deust.hautetfort.com).

Docteur en économie et Directeur de recherche habilité en Droit, économie et gestion, il a fait sa thèse sur la gouvernance démocratique dans une fédération de mutuelles de santé et il effectue ses recherches sur les organismes sanitaires et sociaux notamment.

Il a de nombreux engagements dans les structures du handicap et de l’aide à la personne vulnérable.

La Conférence de Territoire de l’Essonne qu’il a présidé, jusque-là a réalisé de nombreux travaux sur la santé en Essonne et notamment elle a principalement organisé les assises de la santé, le 22 novembre 2016

http://ct.sante-iledefrance.fr/essonne/

3e édition de l’opération « J’invite un banquier dans ma classe »

La Fédération Bancaire Française (FBF) a renouvelé avec succès son opération « J’invite un banquier dans ma classe » auprès de classes de CM1 et CM2. Elle s’inscrit dans le cadre de la Semaine européenne de l’argent[1] , qui s’est tenue du 27 au 31 mars 2017.

En 2017, près de 200 classes, partout en France, et plus de 5 000 élèves, ont ainsi pu être sensibilisés à la gestion d’un budget et à l’utilisation des moyens de paiement. Au total, depuis le lancement de l’opération en 2015, près de 10 000 élèves ont participé à « J’invite un banquier dans ma classe ».   150 banquiers invités, délégués par les Comités régionaux de la FBF, sont intervenus cette année, au nom de la profession bancaire, avec l’accord écrit des directeurs d’écoles et dans le cadre d’une charte éthique, excluant toute démarche commerciale.

Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la FBF, a lancé l’opération « J’invite un banquier dans ma classe » le lundi 27 mars 2017 en se rendant dans une école pour animer un atelier d’éducation financière. Au cours de la séance basée sur un jeu, elle a complété les réponses des enfants et apporté des explications pratiques sur l’utilisation des services bancaires.

Elle témoigne : « J’ai été ravie d’être la « banquière invitée dans la classe » de CM1 d’une école de Saint-Denis (93). Cela a été un moment d’échange très privilégié, avec les 25 élèves de cette classe et leur enseignant. Le jeu qui sert de support à notre opération « J’invite un banquier dans ma classe » permet d’aborder la gestion d’un budget ou l’utilisation des moyens de paiement, ou tout simplement les questions à se poser avant de faire un achat, à partir de situations concrètes de la vie quotidienne. J’ai été très impressionnée par la vivacité des élèves, et leur très bon niveau de calcul mental ! »

Cette opération d’éducation financière est la seule en France à bénéficier d’une mesure d’impact. L’Agence nouvelle des solidarités actives (l’Ansa) effectue ainsi cette année une évaluation auprès d’un panel de 7 à 10 classes. Elle rendra son rapport au cours de l’automne 2017.

Depuis près de 15 ans, la Fédération Bancaire française développe un programme d’éducation financière fortement reconnu par le monde associatif et intitulé « Les clés de la banque ». Le site www.lesclesdelabanque.com a accueilli plus de 4,6 millions de visites en 2016 et ses mini-guides ont été distribués à 700 000 exemplaires.

[1]  La Semaine européenne de l’argent (European Money Week) est une initiative menée par la Fédération Bancaire Européenne depuis 2015 (www.europeanmoneyweek.eu)

J'invite un banquier dans ma classe Fédération Bancaire Française (FBF)

49% des entreprises françaises prévoient de l’intelligence artificielle pour recruter

La 4e révolution industrielle, celle des services, bouleverse aussi bien l’économie que la façon de travailler. Dans ce contexte, Deloitte publie son étude annuelle sur les tendances ressources humaines à laquelle plus de 10 000 leaders Business et RH (dont 299 en France) ont participé à travers 140 pays. Cette étude permet de mesurer le degré de maturité des ressources humaines face aux défis et aux nouvelles priorités auxquels elles sont confrontées, mais également l’importance qu’elles y accordent.

Les principales priorités des DRH pour les 18 prochains mois

  • L’organisation des futurs modes de travail (67%)
  • La gestion des carrières et de la formation (40%)
  • L’acquisition des talents (39%)

« Les RH doivent réussir à appréhender les nouvelles règles du jeu de la gestion des talents en transformant leurs pratiques. Si les collaborateurs adoptent assez rapidement ces changements, les entreprises peinent à s’adapter et à se transformer. Au-delà des freins liés à la sécurité et à la capacité qu’ont les organisations à conduire des changements, le modèle de nombreuses entreprises date du début des années 90 et de l’émergence des ERP. Le système de gouvernance des organisations, leurs processus et leur gestion se fondent donc sur des principes qui ne correspondent plus aux besoins d’agilité et de flexibilité de l’ère digitale », analyse Philippe Burger, Associé responsable Capital humain chez Deloitte.

Les 3 tendances majeures en ressources humaines identifiées par Deloitte

  1. Les enjeux organisationnels et leurs impacts sur le leadership, première préoccupation des entreprises françaises 

Comme en 2016, les enjeux organisationnels et leurs impacts sur le leadership sont la première préoccupation des entreprises, même si elles ne s’estiment toujours pas matures sur ces sujets. En effet, quasiment 9 entreprises sur 10 (88%) estiment que la transformation de leurs organisations est un enjeu important, mais seul un tiers d’entre elles (33%) se déclare mature. La majorité ayant travaillé sur ce défi mesure la difficulté de la tâche puisqu’elles ne sont que 21% à juger leur organisation et leur culture comme « agiles ».

Les entreprises ont conscience que l’évolution de leur organisation et que les usages liés au digital modifient le rôle du leader, notamment dans sa capacité à diriger dans des environnements plus volatils : 65% considèrent le leadership comme important mais seules 22% s’estiment matures sur le sujet. Une des difficultés réside dans le fait que si plus de 80% considèrent les programmes de développement du leadership digital comme importants, deux tiers (67%) ne les estiment pas assez développés ou n’en ont simplement pas.

La gestion de la performance doit également être repensée pour répondre aux enjeux de flexibilité et d’agilité. Si aujourd’hui seuls 8% des répondants ont mis en place une évaluation en temps réel ou a minima trimestriellement, ils sont 70% à considérer qu’ils devraient s’y atteler. Dans les évolutions envisagées, les deux axes privilégiés sont l’accroissement de la fréquence des entretiens (53%) et la transformation de l’entretien de performance en entretien de développement (58%).

  1. Le collaborateur au centre des politiques RH 

Plus de 6 entreprises sur 10 (64%) estiment que l’expérience employé représente un défi important, mais seules 23% se sentent matures sur ce sujet. Afin de l’améliorer, la fonction RH doit définir des politiques de formation et de gestion de carrière de plus en plus individualisées et se positionner en tant que facilitateur et non prescripteur. Auparavant descendante et imposée, la formation se présente aujourd’hui davantage comme une offre d’information, d’expérimentation et de formation à la carte. Dans cette optique, le recours aux MOOC (Massive Open Online Course) se développe de plus en plus dans les organisations, même si seuls 39% des répondants estiment en faire une bonne utilisation.

La gestion de carrière évolue également pour se recentrer sur le salarié. Historiquement verticale avec des évolutions hiérarchiques, la carrière tend à devenir sans frontières, avec des parcours transversaux et éventuellement multientreprises. Seules 34% des entreprises sont en capacité de proposer ce type de carrière, mais 48% ont pour objectif d’y parvenir. Cette volonté transparaît également dans les objectifs des départements formation : plus de 77% des participants considèrent que leur rôle est d’aider les collaborateurs à consolider leurs compétences dans leur poste actuel et de les rendre autonomes dans l’atteinte de leurs objectifs professionnels. La gestion de carrière et la formation sont la seconde priorité des DRH pour les prochains mois.

Le rôle du responsable rémunérations et avantages sociaux est aussi impacté par ce recentrage sur le collaborateur. Il doit dorénavant proposer et valoriser des systèmes de rétribution qui s’adaptent aux besoins de chacun. Or seulement un quart des participants (24%) s’estiment matures sur ces nouvelles formes de rémunération.

« Les entreprises, au cours de ces dernières années, sont passées d’une culture axée sur le produit à une culture centrée sur le client. Dans la même logique, la fonction RH ne doit plus penser uniquement en termes de processus et d’outils mais également en termes d’expérience employé. Ce changement de paradigme trouve ses racines dans de nombreux facteurs. Les deux principaux sont la révolution digitale qui, sans être nouvelle, s’accélère, et l’évolution des collaborateurs de plus en plus multigénérationnels, multiculturels et multicontrats », estime Philippe Burger, Associé responsable Capital humain chez Deloitte.

  1. Le digital, le mistigri de la gestion des talents

La transformation digitale et les nouvelles formes d’emploi bouleversent les organisations. Les DRH peuvent y jouer un rôle clé mais à condition de se transformer également. Seules 21% des entreprises se disent matures sur le digital RH et le situe à la 7e position parmi leurs priorités. Elles sont conscientes de leur grand retard : 65% réorganisent leur service RH pour soutenir la transformation digitale mais seulement 6% se sont déjà restructurées.

Au-delà du digital, les données RH ne restent que peu exploitées. Seules 16% des organisations affirment être matures sur l’analytique RH. Or les données traitées peuvent nourrir et objectiver l’ensemble des projets RH, dont la gestion des talents, et positionner la DRH en tant que conseil auprès des autres directions.

62% des entreprises revoient actuellement leurs programmes d’acquisition des talents, cette problématique  se situant dans le top 3 de leurs priorités. Cependant, seules 35% d’entre elles se sentent matures sur ce sujet. En outre, l’étude note que 18% des entreprises s’aident de l’intelligence artificielle dans le cadre de leurs recrutements et 40% prévoient d’y avoir recours à l’avenir.

La gestion des collaborateurs est également fortement impactée. Cette notion englobe désormais aussi bien les salariés que l’ensemble des intérimaires, des prestataires et des freelances. Seules 21% des entreprises se considèrent matures sur ce sujet, bien que 60% planifient une augmentation du recours à la main-d’œuvre externe dans les années à venir.

La Fabrique du Prêt-à-Penser des cabinets de conseil en stratégie

Comment les cabinets de conseil en stratégie procèdent-ils pour imposer leur offre sur les marchés ? Comment font-ils pour qu’au même moment la quasi-totalité des managers utilisent le même champ lexical, emploient la même pratique de gestion ? Cet ouvrage met en évidence les techniques pour y parvenir, en décryptant le protocole de production, de légitimation et de diffusion d’un dispositif de gestion au sein des médias spécialisés, des universités et des entreprises : La Fabrique du Prêt-à-Penser est en route… selon Romain Zerbib.

Le Prêt-à-Penser en fabrication

Nous avons déjà tous assisté à un séminaire, une réunion où nombre de dirigeants employaient le même champ lexical et s’appuyaient sur un même outil, une même logique, émanant généralement d’une firme ou d’un pays affichant une insolente croissance. Et quelques mois plus tard… plus rien. La solution miracle semblait déjà remplacée par une autre formule idoine et son cortège d’histoires incroyables. Les managers suivent aussi des modes et ont parfois, en la matière, des comportements peu rationnels.

Quels mécanismes induisent une telle uniformisation ? Sommes-nous de zélés suiveurs, soumis à une industrie du prêt-à-penser ? Si oui, comment procèdent au juste les architectes en question pour imposer leurs normes sur le marché ?

Un cas d’école d’abord : en 1972, soit deux ans après le lancement officiel de la matrice de portefeuille (qui est une représentation graphique des différents domaines d’activités stratégiques de l’entreprise dans le but d’évaluer sa compétitivité et d’en déduire une stratégie), 100 multinationales américaines en avaient adopté une. Et, six ans plus tard, 75% des firmes du fameux classement Fortune 500 emboîteront le pas. Moult études ont pourtant démontré que les entreprises ayant eu recours aux matrices ont obtenu de moins bons résultats que les autres. Et il ne s’agit ici nullement d’un cas isolé : depuis un siècle environ, de multiples pratiques se sont succédées à intervalles plus ou moins réguliers pour venir orienter – de façon significative – les pratiques de gestion des firmes du monde en entier.

Nombre de chercheurs se sont en conséquence interrogés sur les motifs d’un tel phénomène. Une première explication suggère que les managers adoptent une pratique car elle permet de répondre le plus simplement et efficacement possible aux contraintes techniques auxquelles ils sont confrontés. Royston Greenwood et Bob Hinings observent toutefois que cette explication n’est guère satisfaisante dans la mesure où elle ne permet pas de comprendre pourquoi un grand nombre de managers adoptent de façon quasi simultanée la même pratique, alors qu’ils appartiennent à des secteurs d’activités différents, soumis à des logiques distinctes et des cycles économiques particuliers.

La théorie néo-institutionnelle et la théorie des modes managériales constituent néanmoins deux angles d’analyse en mesure de dénouer cette intrigue à travers la mise en évidence de cinq facteurs explicatifs. Ils supposent que les managers – en partie à cause de la pression normative qu’ils subissent – convoiteraient en priorité les pratiques étant présentées, au sein du discours promotionnel, comme étant simples, modernes, efficaces et rationnelles.

la Fabrique du Prêt-à-Penser Romain Zerbib

Les entreprises créées en 2010 plus pérennes que celles de 2006

Parmi les 138 000 entreprises créées immatriculées au premier semestre 2010, hors régime de l’auto-entrepreneur, 60% sont encore actives après cinq ans, soit 8 points de plus que pour la cohorte de 2006.

Des entreprises créées plus fragiles selon le secteur d’activité

Cet écart s’explique en partie par une proportion plus importante de créations de sociétés en 2010, plus durables que les entreprises individuelles, et par une conjoncture plus favorable que pour la génération 2006. Si le statut juridique est prépondérant pour la pérennité des entreprises, l’importance du secteur d’activité reste notable.

Dans le secteur de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale, 75% des projets débutés sont encore actifs cinq ans plus tard ; ils sont 71% dans les activités financières et d’assurance. La pérennité demeure plus faible dans le commerce (52%) et la construction (55%). Elle est d’autant plus élevée que le montant investi à la création est important.

De même, elle continue de croître avec l’expérience professionnelle du créateur. Le développement des unités pérennes génère plus de 56.000 emplois sur cinq ans, tandis que la disparition des entreprises non pérennes en détruit près de 76.000. Au total, le niveau d’emploi après cinq ans représente 91% de celui des entreprises créées en 2010.

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